Tableau Van Gogh

Vin français : comment il a bien failli disparaitre

Cher lecteur, chère lectrice,

En 1863 une terrible épidémie s’abat sur la France.

Rien à voir avec le virus que nous connaissons aujourd’hui.

C’est la vigne qui en fait les frais.

Partout en France on érige des statues de la Sainte Vierge pour lui demander protection.

C’est le cas dans les vignobles d’Arbin au pied du massif des Bauges, ou à Boisy, sur les hauteurs du lac Léman en 1875.

Les viticulteurs espèrent que la Bonne Mère les protègera du terrible insecte qui ruine les cultures viticoles du pays depuis plus de 10 ans déjà !

C’est peine perdue la bête ravage tout, du Cognac au Beaujolais, rien ne semble arrêter l’insecte dévastateur.

Cet insecte, c’est le phylloxera, et il ressemble à cela :

Chimie, technologie et potions magiques : la France prête à tout pour ne pas perdre sa vigne

Il a beau ressembler à un banal puceron, le phylloxera fait énormément de dégâts.

Il s’attaque d’abord aux feuilles les faisant passer du vert au rouge.

En octobre 1888, Van Gogh peindra son tableau La Vigne Rouge. A Arles, les ceps sont au sol et le feuillage est rouge.

(Selon les experts, cette toile serait la plus chère du monde si elle devait être mise en vente – à l’égale de la Joconde – notamment pour son intérêt scientifique et sanitaire !)

Puis l’insecte prend une forme souterraine. Il descend dans les racines et se multiplie… très vite :

Il mue quatre fois avant d’être adulte, passe des feuilles aux racines, où il mue encore quatre fois, puis prolifère par air et sous terre.

Résultat : il lui faut moins de 3 ans pour entraîner la mort d’un cep de vigne !

Pour les vignerons français, c’est une catastrophe !

Alors ils sont prêts à tout essayer :

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